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22 novembre 2009 7 22 /11 /novembre /2009 18:04

Suite à la lecture de 400 pages de Guerre et Paix, le suivant récit sera inspiré du style XIXème.









Biboléon Pneumaparte envahissait les steppes déjà enneigées de Russie. Le pays était dévasté, les plaines noires de carbone et les habitants affamés. Les nobles qui avaient survécu à la campagne autrichienne et à la bataille de la gare d’Austerlitz, dans leur grandeur d’âme, redoublaient de courage pour défendre leur tsar Poutine, leur partie et leur réserve de gaz. C’est ainsi que, héroïquement, Le Prince Loranoff, Le Duc de Pela, Le Baron del Klemanté et le Conte Von Ludwig s’en allèrent en aircariole-A320 rejoindre Bucarest pour y faire la jonction avec les troupes de l’ordre de Reno. 

Le roi germain Herr Hick et sa reine Lawrence de Roumanie les accueillirent avec tous les hommages dus à leurs rangs : transportés en carriole géante à toi vitré, ils se repurent de jarrets de porc et de beignets, se rafraîchirent de bières et remplit d’une allégresse guerrière, ils arpentèrent le vieux quartier de Bucarest, une des seules partie de la ville qui ne fût pas détruit par le terrible chat aux seize cous. Le baron del Klemanté y retrouva également sa douce, la princesse Lili. Les trois hussards partirent donc sans lui en mission de reconnaissance du côté de Pitesti le soir venu. Mais ce qui devait être une simple mission s’avéra être une terrible bataille. Car Biboléon Pneumaparte avait envoyé un régiment de mignonnes brunettes au regard vide et sans discussion, équipé par Dracula pour l’occasion (et bien équipé par la nature en général). La bataille nocturne d’Halloween qui allait suive mena les trois hussards à réaliser trois mouvements stratégiques successifs dans différents lieu de la ville, sans pour autant réussir à prendre ce régiment à revers. 












La deuxième journée consista en une charge de cavalerie en Transylvanie afin d’y prendre plusieurs positions, dont le château de Bran, la station de ski de Poyana et la ville de Brashov.

 

La troisième partie de leur mission les mena dans les entrailles du monde industrieux. Ils visitèrent le lieu où Herr Hick et ses collaborateurs construisaient dans le plus grand secret des carrioles qui, d’après ce dernier, pouvait se mouvoir sans l’aide de chevaux ! Ils y observèrent les merveilles technologiques de la modernité et les techniques les plus pointues de management scientifique des braves ouvriers. 

Le lendemain, en chemin pour raccompagner princesse Lili dans son pavillon d’hiver de Bavière, ils visitèrent le palais du chat au seize cous. Construit sur 20 années, c’est le deuxième plus grand bâtiment du monde par la superficie après le pentagone (le troisième en volume après Cap Canaveral et plus grand que la pyramide de Gyzeh). Il aurait coûté environ **** milliards d’euros. Les salles majestueuses qui le composent sont principalement réalisées en marbre. Le prince Loranoff pensa qu’un tel lieu de villégiature lui scierait à merveille, quand le Duc de Pella s’y voyait déjà ripailler. Le Baron del Klémanté était pour sa part déjà habitué à une telle démesure, et ricana dédaigneusement en voyant de tels gueux s’émouvoir de si peu. Il suggéra scandaleusement l’organisation d’une course de char. Le Conte Van Ludwig lui rétorqua promptement et poliment qu’il « ne voyait pas le rat-porc ». Le soir, on joua au Tarot après un dîner préparé la reine Lawrence, qui fût exceptionnel comme à l’accoutumé.












Ils rentrèrent le jour suivant en Russie, avec le sentiment du devoir accomplit, et les papilles encore émoustillée par la viande d’ours, le pâté de campagne, la blanquette de veau, le choux cuisiné, le canard sauté, les épinards à la crème, les tartes aux cerises, les plateaux de fromages,…mais déjà se pointait à l’horizon la grande armée de Biboléon Pneumaparte, le retour des « côtelettes » et autres horreurs culinaires russes!

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